Kalivie |
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La saga des mines et des mineurs | ||||||||
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Sommaire
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Photos les Mineurs au Travail |
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LA POTASSE | ||||||||||
Engrais, sels de déneigement et de nombreuses autres production liées à l'exploitation de la Potasse se déclinaient hier, dans les profondeurs et en surface de la plaine alluvionnaire Alsacienne. Petit tour d'horizon de ce qu'étaient l'extraction et la transformation du minerai et de l'importance de cette activité,aujourd'hui arrêté pour cause d'épuisement du Gisement | ||||||||||
Au début du XXème siècle | ||||||||||
Alors que la mécanisation n'a pas encore fait son apparition, les wagonnets étaient tractés par des chevaux qui, la plupart du temps passaient le restant de leur vie au fond de la mine. Quant aux hommes la mine représentait toute leur vie, leur raison sociale. Un peu moins de Cent ans après le commencement de l'exploitation, la mine a fermé ses portes en septembre 2002. Elle aura été le témoin d'une extraordinaire aventure industrielle et humaine | ||||||||||
UN SIECLE DE PEINE | ||||||||||
( mais aussi de bonheur ) | ||||||||||
Toute une région a vécu pendant un siècle au rythme de la mine. Une mine de Potasse qui si elle a marqué le paysage, a surtout marqué la vie des hommes et des femmes qui y travaillaient, qui y vivaient. | ||||||||||
Quelques Photos | ||||||||||
Pour illustrer les chantiers au fond de la mine, et les mineurs au travail | ||||||||||
Début de l'extraction en 1910 ( cliquer sur photos ) | ||||||||||
Journée de travail d'un Mineur de fond | ||||||||||
Les mineurs, tôt le matin, par centaines, arrivaient par le train. Des vallées de Thann et de Masevaux, de la ville de Mulhouse et environs. Ils arrivaient en gare de Graffenwald, cité minière de Wittelsheim. A l'entrée de la mine Joseph-Else, un train à vapeur des MDPA, wagons à sièges dur, chauffés par des poêles à charbon les attendaient. Contournant le carreau de la mine Joseph-Else, le train partait en direction des mines voisines AmélieI, amélie2, Max. D'autres voies de chemin de fer desservaient les gares de Bollwiller, Ensisheim et Richwiller à destination des mines de Kali Sainte Thérèse, de Théodore et des mines de Fernand-Anna. D'autres mineurs transportés par les autocars des mines parvenaient des villages environnants. Les mineurs habitants les cités minières se déplaçaient en bicyclettes ou à pied, vers les carreaux de mine. | ||||||||||
1938 - 1945 - Mécanisation du métier de mineur | ||||||||||
1946 à 1955 plan de développement des MDPA | ||||||||||
doubler la production en mécanisant les équipements du fond et du jour. L'arrivé des Mineurs Continu, haveuse-chargeuse. | ||||||||||
Mineurs continu | ||||||||||
Pour reconnaître le gisement, accéder aux chantiers de production et créer des infrastructures, des galeries sont creusées, soit directement dans les couches de potasse, soit dans les couches de sel gemme par des machines spéciales appelées mineurs continu dont les outils de coupe permettent l'attaque frontale des bancs de minerai. Dans un chantier de traçage, deux galeries sont menées en parallèle, séparées par un pillier de 3 m de large: une des galerie sert à la circulation des engins de transport, l'autre à l'évacuation du minerai par convoyeur à bande. | ||||||||||
Exploitation par Havage Intégral | ||||||||||
Le chantier ou taille, se présente sous la forme d'un couloir long de 200 à 250 mètres, compris entre deux galeries de service. La machine appelée haveuse intégrale fraise ( ou have ) le minerai sur toute la hauteur de la couche: le nombre ( 1 ou 2 ) et le diamètre ( 1 m à 2,4 m ) des tambours permettent d'adapter la hauteur de havage à toute hauteur de couche comprise entre 1 m et 4 m. A chaque passage, la haveuse enlève une tranche de minerai de 1,10 m de large. Le minerai ainsi abattu est évacué par un convoyeur à raclettes. La haveuse ne coupe que dans un sens, arrivé en bout de taille, elle remonte à vide à son point de départ. Dans les tailles de havage intégral, le soutènement est assuré par des piles hydrauliques équipées de vérins appelés étançons. Après chaque havée le convoyeur à raclettes et l'ensemble des piles de soutènement doivent être déplacées de 1,10 m . A l'arrière des piles déplacées, on laisse les terrains s'effondrer: on appelle cela le foudroyage. Il est important que le foudroyage tombe régulièrement et spontanément. On obtient ainsi une détente des terrains et on évite une trop forte pression sur les piles de soutènements. | ||||||||||